Alors on fait une SCI ou pas ? La question à 1 million ! Malheureusement il n'existe pas de réponse universelle, alors... Ça dépend ! 🤯 On va quand même essayer d'éclairer un peu votre lanterne pour que vous puissiez décider ! 😉
En matière d'investissement locatif, il existe de nombreux véhicules fiscaux possibles pour investir qui sont plus ou moins adaptés en fonction de vos objectifs :
Les montages à choisir dépendent aussi de votre situation personnelle :
Voici les principales solutions fiscales qui s'offrent à vous, ainsi que les cas dans lesquels elles sont adaptées ou non.
C'est la solution la plus couramment utilisée par les investisseurs. Le LMNP offre en effet un format très équilibré entre simplicité de gestion, optimisation fiscale et imposition sur la plus-value à la revente. Un régime idéal pour un premier investissement ou pour qui veut rester un "petit" investisseur.
Concrètement en LMNP vous pouvez :
Le LMNP permet aussi un régime simplifié qui permet de n'être imposé que sur 50% des revenus de façon forfaitaire. Dans ce cas, pas possible d'amortir le bien, mais pas besoin non plus de tenir une comptabilité stricte (et donc de payer un comptable).
Le LMNP offre donc un peu le meilleur des deux mondes entre la détention en nom propre et la détention en SCI à l'IS.
Toutefois, le régime LMNP ne s'applique plus quand on dépasse 2 conditions :
Dans ce cas on passe d'office en LMP et les conditions se rapprochent de celle de la SCI à l'IS.
Si vous voulez approfondir le régime LMNP, vous pouvez consulter notre autre article, dédié au régime fiscal LMNP.
On ne choisit pas de devenir LMP, c'est les circonstances qui décident pour vous !
Concrètement si vous avez plusieurs biens que vous louez en LMNP et que les deux conditions suivantes sont remplies, alors vous devenez LMP :
Dans ce cas, le fait de passer de LMNP à LMP entraine les changements suivants (il y a des avantages et des inconvénients) :
Nous avons appliqué la méthode présentée ici aux 100 plus grandes villes de France pour vous aider à planifier votre prochain investissement.
Chaque ville est rigoureusement analysée à l'aide de données chiffrées et nous vous présentons ses points forts / faibles.
Tout simplement l'analyse la plus complète en 2023 !
Pour investir dans l'immobilier, il est possible de ne pas investir en son nom propre, mais d'investir par l'intermédiaire d'une société. Concrètement, vous créez une société dont vous (et d'autres associés) détiennent les parts et c'est la société qui achète le bien. On peut le faire avec tout type de société : SAS, SARL, SCI, SCP... Mais en matière d'immobilier, c'est souvent la SCI qui est utilisée. La SCI à l'IS ressemble exactement à une société "classique".
Concrètement, avec une SCI à l'IS vous pouvez :
Oui et non... 🙂
Il est possible de prévoir dans le compromis de vente une clause (légale) dite de substitution. Concrètement, vous signez le compromis en votre nom propre, mais vous ajoutez une clause qui dit que quelqu'un d'autre pourra se substituer à vous pour la signature de l'acte authentique. Ça vous laisse le temps de créer votre SCI et de la substituer à vous pour la signature de l'acte authentique.
C'est toujours possible, mais une fois l'acte authentique signé, passer un bien d'une détention en nom propre à une SCI revient à en faire une mutation (comme le vendre), ce qui équivaut à un nouveau passage chez le notaire. Il faudra donc :
Apporter un bien à une SCI après l'achat coûte donc assez cher et il vaut mieux éviter d'avoir à changer en cours de route !
Il existe quelques cas très spécifiques où la SCI à l'IR peut être avantageuse, mais soyons francs, pour de l'investissement locatif, ça n'arrive quasiment jamais. On ne traitera donc pas ici le régime de la SCI à l'IR.
Pour une réponse un peu simpliste, on pourrait dire que si vous êtes un "petit" investisseur le LMNP est parfait et que si vous êtes un investisseur avec de grandes ambitions de développement de patrimoine immobilier, alors la SCI à l'IS est le véhicule de choix.
Malgré tout, il y a des spécificités de votre situation à prendre en compte et en cas de doute, le mieux est de faire un bilan de situation avec un comptable spécialisé en immobilier, un notaire ou un avocat fiscaliste pour qu'il vous conseille sur le meilleur montage fiscal à mettre en œuvre pour votre projet.
Vous voulez approfondir le sujet et affiner votre projet ? Parlons-nous !