Comme 40% de nos clients, de nombreux Français expatriés sont séduis par l’investissement immobilier locatif, MAIS…
Entre la distance, les contraintes administratives, la fiscalité (toujours un domaine délicat et peu sexy) et les spécificités bancaires, le parcours peut vite décourager.
Pourtant, avec une bonne préparation et les bons partenaires, il est tout à fait possible de réussir un investissement locatif rentable à distance.
Ce guide est inspiré de nos différentes expériences clients expat. On espère qui vous sera utile si vous êtes non-résident et que vous souhaitez investir intelligemment en France. Voici tout ce qu’il faut savoir pour investir sereinement dans l’immobilier locatif en tant qu’expatrié.
L’immobilier en France reste perçu comme un investissement sûr, résistant aux crises. Contrairement à d’autres actifs plus volatils, il offre une certaine stabilité, d’autant plus en période d’inflation.
Si vous êtes comme la majorité de nos clients expat, vous envisagez sûrement un retour en France à moyen ou long terme. Acheter un bien locatif aujourd’hui permet de vous constituer un patrimoine qui pourra être utilisé comme résidence principale à terme ou comme source de revenus.
Mettre son bien en location permet de générer des revenus en euros, parfois plus stables que ceux des placements dans le pays d’expatriation.
Expatriés ou non, le crédit immobilier est un excellent moyen de bénéficier de l’effet de levier : acheter un bien avec une partie de l’argent empruntée, tout en augmentant son patrimoine. Attention néanmoins, nous allons voir qu’il y a quelques challenges à relever pour emprunter en tant que non-résident.
Vous êtes expatrié considéré comme non-résident si vous ne résidez pas plus de 183 jours par an en France et que votre foyer fiscal est à l’étranger.
En gros, vous êtes non-résident quand vous ne payez pas d’impôts en France.
Cela implique des règles fiscales différentes et un traitement particulier par les banques françaises.
Soyons cash : la plupart des banques refusent le financement des projets immo locatifs pour les non-résidents.
Certaines le font, mais elles durcissent les conditions par rapport aux résidents.
Voici donc à quoi vous devrez vous plier :
Autrement dit, les indépendants et chefs d’entreprise expatriés n’ont pas vraiment les faveurs des banques.
Toutes ces conditions remplies ne vous garantissent pas pour autant un “go” de la banque.
Faites-vous accompagner par un courtier qui a l’habitude de gérer des projets d’investissement immobilier pour expatriés afin de mettre toutes les chances de votre côté.
Comme vous le savez sûrement, les non-résidents restent imposés en France sur leurs revenus fonciers locatifs perçus dans l'Hexagone.
Et bonne nouvelle, la fiscalité des expatriés est parfois plus avantageuse que pour les résidents :
Le LMNP est très clairement le statut le plus prisé par nos clients expatriés pour leur investissement locatif du fait de ses avantages fiscaux importants :
Attention, il y a ici une différence importante entre non-résident et résident.
Pour passer de LMNP à LMP, il faut :
Pour un résident, il est difficile de remplir la 2e condition. La plupart des résidents français sont donc quasi exclusivement en LMNP.
En revanche, si vous êtes expat, la 2e condition est de facto remplie (car vous n’avez pas de revenus en France).
Dans ce cas, vous passez automatiquement en LMP (Location en Meublé Professionnel) dès que vous dépassez 23k€ de revenus annuels.
Passer en LMP est plutôt intéressant si vous envisagez une revente avant la fin du crédit. Néanmoins, si vous envisagez de garder le bien post-crédit et de ne pas le revendre, alors le LMP va faire très mal une fois le crédit terminé. Dans ce cas, il vaut mieux investir via une SCI à l’IS.
En résumé, le montage LMNP/LMP est parfait si vous voulez garder votre bien entre 10 et 20 ans, puis le revendre (car imposition intéressante sur les revenus ET sur la plus value à la revente).
C’est le montage parfait si vous voulez en revanche garder votre bien au-delà de la fin du crédit, en tirer une rente et le transmettre à vos enfants.
Dans ce cas, vous bénéficiez d’une imposition intéressante sur les revenus ET de nombreuses possibilités d'optimisations sur la manière de distribuer les revenus et sur la transmission.
Quelques détails :
Faire un investissement via une Société Civile Immobilière à l’IS permet d’acheter et de gérer un bien immobilier en société, tout en étant imposé sur les bénéfices au taux de l’IS soit :
Ce montage permet quelques avantages :
Attention néanmoins, la sortie (revente ou distribution) est plus taxée, et l’imposition à l’IS est irréversible.
Moins souple fiscalement, la location nue permet néanmoins de déduire certaines charges.
Ce régime est souvent moins intéressant sans dispositifs fiscaux (type loi Pinel), surtout pour les non-résidents. On ne vous le conseille pas.
Les Sociétés Civiles de Placement Immobilier permettent d’investir dans l’immobilier à partir de quelques milliers d’euros. Vous touchez des loyers sans gérer quoi que ce soit.
Certaines SCPI sont éligibles aux non-résidents, mais attention aux modalités fiscales et au choix de la société de gestion.
Les SCPI peuvent être une alternative à l’immo classique pour ceux qui ont peur de détenir un bien en propre et qui ne veulent pas à avoir à gérer les contraintes de gestion.
Or la SCPI, ce n’est pas vraiment de l’immo. C’est un placement financier (vous achetez des parts d’un fond de SCPI et le fond investit exclusivement dans l’immo).
Sur le papier, c’est séduisant parce que vous investissez dans l’immo “sans les galères”. Mais en réalité, vous êtes tributaire de la bonne ou mauvaise gestion du fond de SCPI, avec potentiellement de lourdes pertes à la clé…
Expatriés ou non, le b-a-ba pour un bon investissement immobilier locatif, c’est l’emplacement.
À ce sujet, vous pouvez retrouver notre guide : 9 erreurs à éviter lors de votre premier investissement locatif.
En attendant, quelques fondamentaux à bien évaluer :
Parmi les villes les plus intéressantes pour un investissement locatif rentable citons Amiens, Marseille, Montpellier et l'Ile de France.
Nous avons appliqué la méthode présentée ici aux 100 plus grandes villes de France pour vous aider à planifier votre prochain investissement.
Chaque ville est rigoureusement analysée à l'aide de données chiffrées et nous vous présentons ses points forts / faibles.
Tout simplement l'analyse la plus complète en 2025 !
On va pas vous mentir, à moins d’avoir plusieurs personnes de confiance sur place et expertes dans l’immobilier, vous allez devoir vous faire accompagner.
Monter un projet d’investissement immo locatif, c’est déjà compliqué quand on est sur place, alors à distance…
Entre connaître le marché, prendre le temps d’éplucher les annonces, négocier les prix, rechercher un financement, avoir l’oeil pour repérer les malfaçon des biens, les arnaques, trouver les artisan de confiance, vérifier l’avancée des travaux (on vous fait un report par mail chaque semaine), faire l’ameublement, la déco, trouver les locataires, gérer l’encaissement des loyers, les demandes des locataires, les réparations etc. c’est un job à temps plein !
Sans compter que les formalités administratives et juridiques méritent un regard d’expert si vous voulez gagner un temps précieux !
Les revenus locatifs français sont imposables en France. Pour les non-résidents, un taux minimum de 20 % s’applique, sauf si vous prouvez que votre taux moyen d’imposition mondial est inférieur.
Le formulaire 2042-NR permet de déclarer vos revenus français en tant que non-résident.
Depuis la décision du Conseil d'État et la jurisprudence européenne, les non-résidents affiliés à un régime étranger de sécurité sociale peuvent demander l’exonération partielle (application du taux réduit de 7,5 % au lieu de 17,2 %).
Pour éviter la double imposition, la France a signé des conventions fiscales avec la plupart des pays du monde. Ces conventions déterminent où sont imposés les revenus fonciers et comment éviter une double taxation.
Last but not least, sachez que pour faire un investissement locatif en tant qu’expatrié, les banques n’accordent pas le même traitement en fonction de votre pays de résidence :
- Si vous vivez en UE, UK, Suisse, Hong Kong ou Singapour, vous avez les chances chances de financement les plus élevées.
- Si vous êtes aux USA, Amérique Latine ou aux Émirats, c’est pas gagné, MAIS y’a de l’espoir.
- Si vous habitez en Russie, n’y pensez même pas. Aucune banque française ne vous accordera de crédit pour votre investissement locatif.
Et il y a autre chose que les banques n’aiment pas trop : les complications.
Parmi lesquelles :
Aussi, si vous êtes expatriés et que vous souhaitez faire un investissement locatif, limitez les complications. Faites simple. Ne cherchez pas les montages financiers alambiqués bref, allez à l’essentiel.
Voici ce qu’il faut retenir pour faire un investissement locatif en tant que non-résident :
Vous êtes expatriés et avez le projet d’investir dans l’immo locatif ?
40% de nos clients sont comme vous et ont fait appel à nous pour tout gérer de A à Z.
Voici quelqu’uns de leur témoignages :
JC & Muriel :
“Nous avons fait un premier projet avec Shaka à Amiens qui s’est très bien passé. Avec la hausse des taux, nous avons voulu enchaîner rapidement un second projet. Simon nous a d’abord proposé quelque chose en Île-de-France, c’était intéressant, mais mon épouse vient de Montpellier, nous avions une attache dans cette ville du sud.
Rapidement, ils nous ont proposé une belle maison avec jardin qui était déjà divisée. On a rencontré les vendeurs et on a été séduit par leur histoire et le charme de la maison.
Les travaux se sont bien passés dans l’ensemble, même s’il y a eu quelques surprises qui n’étaient pas prévues au départ. Nous avons fait quelques arbitrages, Shaka a aussi fait un effort sur ses honoraires et nous arrivons à un projet proche de l'autofinancement.
C’est un très beau projet que nous n’aurions pas pu faire seuls. Je recommande déjà Shaka autour de moi. Ce sont des personnes de confiance et transparentes. Quand quelque chose ne va pas, ils ne cherchent pas d’excuses. On sait ce qu’on paie et leur but est vraiment de satisfaire le client.”
Arnaud :
“En tant qu’expatrié, je me voyais mal gérer un projet comme ça à distance. J’ai découvert Shaka grâce à une connaissance commune et j’ai accroché dès le premier échange avec Simon. J’avais fait le tour de quelques acteurs de l’investissement immo clé en main et plusieurs choses ont fait la différence. La transparence de Shaka (d’autres acteurs étaient plus chers et les tarifs n’étaient pas clairs), le choix des villes proposées et leur connaissance du marché, et tout simplement, le côté humain.
Une fois le mandat signé, tout a été très vite. On m’a proposé quelques projets à Marseille et c’est finalement un projet sur Montpellier qui a retenu mon attention. Les travaux se sont bien déroulés, Caroline a été très pro, ce fut un plaisir de travailler avec elle. C’est rassurant de savoir qu’on peut se reposer sur l’équipe et que les choses avancent sans qu’on ait trop à s’en soucier. Je recommande déjà leurs services à des expatriés au Danemark !”
Vous voulez approfondir le sujet et affiner votre projet ? Parlons-nous !